L’oxygénothérapie

Oxygénothérapie et chambre hyperbare

L’oxygénothérapie

« Qu’est-ce que ça mange en hiver ? » 

L’oxygénothérapie ou la thérapie hyperbare, est une médecine douce, qui n’est pas nouvelle bien qu’elle soit encore méconnue.

En effet, la marine américaine a commencé à l’utiliser dès les années trente pour soigner ‘‘la maladie de décompression’’ chez les plongeurs. Pour diverses raisons et en partie parce que l’ingrédient principal de cette thérapie demeure l’oxygène, qui n’est pas brevetable, elle est restée confinée au domaine de la plongée sous-marine durant des décennies. 

Ce n’est que vers la fin des années 1980, que des médecins de différents pays ont découvert les nombreuses applications de cette approche. Des recherches concluantes ont été réalisées en Angleterre, en Russie, en Chine et bien sûr aux États-Unis. Et, digne de mention, une ici même à Montréal avec l’équipe du Dr Pierre Marois. 

Le livre du Dr Paul G. Harch, ‘‘ The Oxygen Revolution’’ paru en 2007 est considéré comme une référence en la matière et a eu un impact considérable auprès de milliers de lecteurs. Pour moi, ça été une révélation. J’ai été touché également par les propos du Dr Marois, attaché au Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine de Montréal. C’est un homme avec une dimension humaine peu commune, qui a contribué à la reconnaissance de l’oxygénothérapie en initiant le premier projet pilote publié sur l’usage de l’Oxygénothérapie hyperbare (OTH) sur la paralysie cérébrale en mars 2007.

Qu’est-ce que l’Oxygénothérapie hyperbare ? 

C’est un procédé qui fonctionne selon un principe simple. Il s’agit d’augmenter la quantité d’oxygène dans l’organisme. Comment?
De deux façons : tout d’abord en respirant de l’oxygène
pur et en même temps, en permettant à l’oxygène de pénétrer dans tout le corps grâce à une pression plus élevée.

En temps normal, l’être humain est oxygéné à 21 % et subit une pression atmosphérique de 1 ATA (la pression au niveau de la mer). Lorsqu’une personne entre dans ce qu’on appelle une chambre hyperbare, elle est soumise à une pression légèrement plus élevée qui se situe habituellement autour de 1.3 ou 1.5 atmosphère. 

Selon le Dr Harch : «Quand l’oxygène est sous pression, il agit comme un stimulant sur l’ADN de chaque cellule, générant ainsi la croissance de nouveaux tissus. Donc utiliser l’OTH active la régénération cellulaire, voilà ce qui rend ce traitement si versatile.» C’est une approche non invasive qui a aussi l’immense avantage de n’avoir aucun effet secondaire. 

Pourquoi l’oxygénothérapie?

Mais pourquoi pas? Cette réaction reflète la pensée William A. Duncan, BA, MBA, PhD, celui qui a écrit l’introduction au livre du Dr Harch,. C’est un témoignage vibrant de M. Duncan où il mentionne avoir pleuré de joie en voyant les résultats chez son frère suite à des traitements d’oxygène. Ce dernier avait été diagnostiqué ‘‘retardé mental’’ à l’âge de cinq ans après avoir été blessé au cerveau. 

Il est surpris que cette approche ne soit pas plus reconnue : «Comment se fait-il que personne n’ait cherché à traiter des problèmes neurologiques causés par un manque d’oxygène, par l’oxygène! Que quelque chose d’aussi simple soit ignoré ou sujet à controverse me stupéfie encore.» 

Il ajoute, en faisant référence à son expérience personnelle, ayant lui-même subi des dommages au cerveau en bas âge : «Il n’y a rien de comparable qui existe à la sensation d’avoir son cerveau réactivé durant une séance de traitement à l’oxygène hyperbare et réaliser ensuite que vous pouvez faire des choses aujourd’hui que vous ne pouviez pas faire avant d’entrer dans la chambre!» 

On nous chante sur tous les tons que l’on devrait faire de l’exercice. Un des effets de l’exercice est de favoriser une meilleure circulation, dans le but justement d’oxygéner les cellules. L’objectif est le même. Or si la réparation cellulaire est accélérée avec l’OTH c’est que les cellules reçoivent un taux supérieur d’oxygénation. 

Qu’est-ce que les scientifiques en pensent?

C’est l’arrivée des différentes techniques modernes d’imagerie du cerveau qui a vraiment donné le coup d’envoi à la recherche sur les traitements à l’oxygène.
«Auparavant, dit le Dr Harch, bien que l’on pouvait constater que les traitements avaient des effets positifs sur une variété de maladies, on ne pouvait démontrer les changements physiologiques dans le cerveau.»
C’est en examinant les scanographies de ses patients après des traitements hyperbare qu’il a décidé de réorienter sa carrière. Depuis maintenant 20 ans, il se concentre sur la recherche et les différentes applications de cette thérapie. 

Il résume : «Dans la dernière décennie, il s’est avéré évident que la cible des traitements à l’oxygène est l’ADN de la cellule. Le résultat de cette activité génère de nouveaux vaisseaux sanguins et accroît l’habileté de la cellule à accomplir sa tâche spécifique. Essentiellement, cela se traduit par une amélioration des fonctions neurologiques.» 

Il cite le cas d’un jeune homme de 19 ans qui avait admis avoir consommé différentes drogues quotidiennement depuis cinq ans. Son cerveau, selon les techniques d’imagerie, présentait les mêmes caractéristiques que celui d’une femme de 48 ans alcoolique depuis 30 ans! Un des éléments déclencheurs pour mettre sur pied une recherche de plus grande envergure fut pour le Dr Harch, de constater grâce à l’imagerie mentale, la régénération que le cerveau du jeune homme avait effectué après les traitements. Il en inclut d’ailleurs la photo dans son livre. 

Une médecine alternative holistique

Ce passage a suscité un vif intérêt pour moi également. En lisant ces lignes, je me suis dit : «Si ce traitement peut engendrer de tels changements dans un cerveau endommagé, quelle amélioration peut-il apporter chez un sujet normal?» Une plus grande clarté d’esprit? De meilleurs réflexes? Une confiance accrue? L’ami qui m’a introduit à cette thérapie, a répondu oui à 

toutes ces questions. Il a ajouté que des professionnels du monde de la boxe et de la course automobile y avaient recours exactement pour ces raisons! 

J’ai alors songé à l’essayer personnellement. Après quatre séances, j’ai décidé de me procurer ma propre chambre et d’offrir ce service à ma clientèle. J’ai senti que ce traitement était réellement bénéfique. 

Un des aspects que j’apprécie le plus de cette approche, c’est le fait qu’elle s’adresse au corps globalement. Puisque le corps entier est exposé, toutes les régions qui ont besoin d’être réparées peuvent profiter de l’effet thérapeutique simultanément. C’est le corps lui-même qui décide sur quoi travailler. Ce qui explique le large éventail de résultats obtenus avec l’OTH. 

Par exemple, que la même procédure permette à un diabétique de 60 ans de s’épargner l’amputation de ses pieds et à un enfant autiste de 7ans de commencer à parler, révèle le vaste champs de possibilités qu’amène un surplus d’oxygène sur le corps humain. En somme chaque individu obtient le résultat qui correspond à sa condition personnelle. Sécuritaire, simple, doux, efficace… et tout ça, sans aucun désavantage. 

Une question demeure : est-ce que ça marche avec tout le monde? Mais la vraie question à se poser est peut-être celle-ci : qu’est-ce qu’un surplus d’oxygène peut m’apporter? 

Ce sera à votre corps de décider. Sauf que récemment, j’ai eu une conversation avec le leader d’une formation offerte aux États-Unis qui m’a dit : «Il n’y a pas un être humain qui ne puisse bénéficier d’un bain d’oxygène». Cette phrase, prononcée avec l’ assurance d’une personne qui a près de 30 ans d’expérience dans le domaine, m’a incité à m’inscrire au cours. 

Le beau paradoxe de l’oxygène 

Pour ceux qui iront voir sur internet, vous trouverez souvent la thérapie hyperbare associée à des maladies chroniques telles que : l’autisme, le diabète, la sclérose en plaques, l’arthrite et bien d’autres. Quand on reçoit un diagnostic de ce genre, on est plus enclin à essayer un traitement qui sort des sentiers battus. 

Mais nous pouvons aussi voir l’oxygène pour ce qu’il est – un souffle de vie – de l’air frais – la prévention à son meilleur. 

Certains athlètes l’ont bien compris. Le célèbre Tiger Woods admet volontiers que sa récupération et son retour au jeu rapide après diverses contusions sont dûs à la thérapie hyperbare. Vous trouverez d’ailleurs une liste imposante d’athlètes professionnels qui en bénéficient. Les Canucks de Vancouver par exemple, ont été une des premières équipes professionnelles de sports à utiliser l’OTH. Déjà durant la saison 1993-’94, ils affichaient la plus petite perte de temps sur la glace due à des blessures de toute la ligue nationale. 

À l’heure où la poursuite des ressources naturelles s’accélère partout dans le monde, alors que l’on parle non seulement de métaux rares mais aussi de terres rares…n’est-il pas, pour le moins intéressant, que l’oxygène soit l’élément le plus abondant* du globe terrestre tout en étant le plus essentiel à notre survie? 

La valse des neurones! 

Concernant le pourcentage de plus en plus élevé de gens qui souffrent actuellement d’anxiété, de dépression, d’insomnie et de tous les méfaits du stress, incluant le vieillissement prématuré, le Dr Harch parle de «cerveau fatigué». 

À l’opposé, il suggère que l’exposition répétée à l’OTH induit des changements permanents dans les fonctions du cerveau. Le Dr Pierre Marois abonde dans le même sens, après avoir suivi des enfants pendant plus de sept ans. 

Quant à moi, une fois bien installé dans ma chambre hyperbare, en relaxant, je me plais à croire que mes neurones font la fête! 

Serge Lanoue Hypnothérapeute et Coach | (514) 591-5858 | sergelanoue.ca

* Selon Le Petit Larousse 

Références : 

Harch, Dr Paul G., et Mccullough, Virginia, The Oxygen Revolution, Hatherleigh Press, 2007 

Association de Thérapie Hyperbare du Québec
 
Déposition Dr Pierre Marois Georgia Medicaid juin 2006 sur internet.

American College of Hyperbaric Medicine – Home, site internet. 

 

Serge Lanoue

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